10 500 athlètes, 206 délégations attendues, 329 épreuves… Les chiffres clés des JO 2024 ont de quoi donner le tournis. Du 26 juillet au 11 août 2024, puis du 28 août au 8 septembre pour les Jeux Paralympiques, Paris va devenir le centre du monde. À un an de cet événement sportif planétaire, les attributaires sélectionnés par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) ont encore de forts besoins en recrutement. Tour d’horizon des métiers les plus recherchés pour les JO de Paris.
Construction : du personnel pour les travaux de finition
Battles de breakdance et course de BMX freestyle sur la place de La Concorde, escrime au Grand Palais, départ du marathon devant l’Hôtel de Ville… À l’occasion des JO, des sites emblématiques de la capitale se transformeront en de spectaculaires arènes. En plus des stades existants, – Parc des Princes, Arena Bercy, stade Roland Garros, etc. -, de nouvelles installations sont construites, comme le site éco-conçu de l’Arena Porte de la Chapelle. En tout, les JO se dérouleront sur 41 sites olympiques et 20 sites paralympiques.
Pour répondre aux besoins de main d’œuvre, 11 700 emplois ont été prévus dans le BTP. Si le gros œuvre est désormais bien avancé dans le village olympique, il reste encore de nombreux travaux de finition à réaliser. Des profils de menuisiers, électriciens et autres carreleurs sont notamment recherchés, selon la Cartographie des emplois directement mobilisés par l’organisation des JOP Paris 2024
Sécurité privée : 20 000 agents recherchés
Sans service de sécurité, les JO ne pourront tout simplement pas avoir lieu. Il va sans dire que le besoin en personnel de sécurité est tout aussi fort que crucial. On estime qu’entre 25 et 50% seulement des besoins d’effectifs de sécurité privée ont été comblés à un an des jeux. Amélie Oudéa-Castéra, la Ministre des Sports, n’exclut d’ailleurs pas le recours aux réservistes de l’armée pour aider à assurer la sécurité des JO.
Pour répondre aux besoins de l’événement, Pôle Emploi prévoit d’organiser 20 000 formations dans la sécurité en vue de réaliser 15 000 recrutements d’ici avril 2024. Après avoir sollicité les demandeurs d’emploi cherchant dans la sécurité privée, puis les demandeurs d’emploi aux compétences transférables – tels que les hôtes et hôtesses d’accueil, gardiens -, les recruteurs s’intéressent désormais aux profils qui n’auraient jamais envisagé travailler dans ce secteur. Étudiants, demandeurs d’emplois peu qualifiés et chômeurs de longue durée sont ainsi contactés. Les qualités recherchées pour ces candidats ? Le sens de l’observation, la capacité à réaliser des reporting en cas d’incident, s’exprimer et se comporter de façon agréable et professionnelle pour interagir avec le public.
Métier réglementé, la sécurité nécessite d’être légalement sur le territoire français depuis 5 ans, de ne pas avoir commis de faits condamnables et de disposer d’un bon niveau de français. Là où il faut normalement effectuer 175 heures de formation pour obtenir sa carte professionnelle, le gouvernement a créé un dispositif spécial. Pour répondre à l’enjeu posé par les JO, une formation plus courte de 106 h permet ainsi d’obtenir une carte « surveillance grands événements », qui sera valable jusqu’au 30 septembre 2025. L’occasion, peut-être, de pousser certains de ces nouveaux profils vers une nouvelle carrière ou de se découvrir une vocation.
En plus des agents de sécurité, des agents de sûreté incendie sont aussi recherchés.
Propreté : 2500 agents à recruter
Vouloir organiser les JOP « les plus durables de l’histoire » impose de disposer d’un plan d’actions bien huilé en matière de propreté et de gestion des déchets. Et avec un village olympique de quelque 52 hectares, autant dire que le travail ne manque pas !
Nettoyage, traitement des déchets, assainissement des eaux de la Seine… Selon les derniers chiffres officiels, 5000 agents d’entretien seront mobilisés pour l’événement et plus de 2500 agents sont encore recherchés.
En prime de l’entretien des surfaces, il faudra assurer un service de nettoyage du linge gratuit pour l’ensemble des résidents du village olympique. Les ambitions sont également élevées du côté de la gestion des déchets, puisque Paris 2024 vise un taux de 80% de réutilisation ou de recyclage.
Métiers recherchés : agents de propreté pour l’entretien courant des sites, agents machinistes utilisant du matériel professionnel mécanisé, agents de gestion des déchets urbains, agents de nettoyage des espaces urbains.
Hôtellerie-Restauration : 10 000 personnes encore manquantes
Pour le village olympique, 5000 personnes sont recherchées pour la restauration classique et tout autant pour la restauration rapide. Mais au-delà de ces besoins déjà importants, c’est l’ensemble des établissements parisiens qui cherche à recruter pour faire face à l’afflux touristique, dans un secteur déjà en tension en 2023.
Depuis le Covid, l’hôtellerie-restauration fait en effet face à une pénurie de vocations. L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit de défendre la gastronomie et l’hospitalité à la française, devant les caméras du monde entier.
Métiers recherchés : cuisiniers, commis de cuisine, pâtissiers, serveurs, barmen, réceptionnistes, employés d’étage et gouvernants.
Transports et logistique : des chauffeurs restent encore à trouver
Alors que la période estivale parisienne s’accompagne généralement d’un ralentissement du trafic, il faudra accélérer la fréquence des trains, bus, métros et trams, afin de pouvoir transporter jusqu’à 500 000 spectateurs et participants par jour.
Sur les lignes qui desservent les stades, il faudra par exemple augmenter la fréquence des transports en commun de 15%, ce qui impose à la RATP de disposer de personnel supplémentaire. Selon Pôle Emploi Île-de-France, il faudrait encore 1000 chauffeurs de bus supplémentaires pour répondre aux objectifs.
Les besoins sont également importants dans le secteur de la logistique, pour organiser les flux de marchandises. Opérateurs logistiques, conducteurs de véhicules de transport de marchandise, conducteurs de véhicules de livraison urbaine…En tout, plus de 7000 postes sont à pourvoir dans la logistique et le transport.
JO 2024 : comment gérer le marathon administratif lié aux recrutements ?
En plus de devoir trouver la main-d’œuvre nécessaire au bon déroulé des JO, les attributaires sélectionnés par le COJO font face à un défi administratif tout aussi sportif : pouvoir faire signer à chacun son contrat de travail, transmettre les documents essentiels à la bonne réalisation des missions, diffuser ensuite les bulletins de paie correspondants et archiver les documents importants.
Sans solution adaptée, cette gestion des ressources humaines s’avère lourde, chronophage et risquée. Pour répondre à l’enjeu sans précédent posé par les JO 2024, les entreprises doivent pouvoir s’appuyer sur des solutions de digitalisation RH afin d’automatiser et de sécuriser une grande partie des processus.
Plateforme de digitalisation des échanges et processus RH, Coffreo est l’allié indispensable des entreprises avec de forts besoins de main d’œuvre. Grâce à cette solution, il est possible de :
- Signer les contrats électroniquement, en toute sécurité
- Diffuser automatiquement tous les documents nécessaires à la bonne intégration du salarié (livret de sécurité, plan d’accès au site, charte de bonne conduite…)
- Emettre puis archiver les bulletins de paie de chaque salarié
- Bénéficier d’un coffre-fort numérique en tant qu’employeur, mais aussi pour les salariés
- Tracer tous les échanges pour vous protéger en cas de litige ou d’accident.
Intérimaires, CDD, extras, intermittents du spectacles, vacataires, saisonniers… Coffreo est la solution privilégiée par tous les acteurs avec d’importants mouvements de main d’œuvre, quel que soit leur secteur.
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