Sécurité privée : la digitalisation au service de l’efficacité RH

Ils sont postés à l’entrée des commerces, des magasins ou encore des entreprises. Les quelque 134 000 agents de sécurité observent, surveillent, filtrent et détectent tout acte ou comportement suspect. Si la crise sanitaire a fortement ébranlé la plupart des secteurs d’activités en France, force est de constater qu’elle a été moins virulente sur le secteur de la sécurité privée, d’après les dernières statistiques de l’Insee. En 2021, lorsque le pass sanitaire était demandé à l’entrée des lieux recevant du public, les entreprises déployant des agents de sécurité se sont alarmées du manque de professionnels à recruter pour faire face à la demande. Désormais, c’est la sécurité pour les JO de 2024 qui leur donne des sueurs froides tant le recrutement d’agents est difficile. Et si les contrats courts étaient la solution ?

Avant la crise sanitaire de 2020, le secteur de la sécurité privée réalisait 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires ce qui représentait 5,7 % de celui de l’ensemble des activités de soutien (hors location), selon l’Insee (chiffres pour 2019). Les années 2010 furent propices au recrutement d’agents de sécurité privée, enregistrant ainsi une croissance annuelle moyenne de 3,6 %. Étaient en cause les nombreux attentats perpétrés à partir de 2015 puis la tenue du championnat de foot européen en 2016. 

Si le confinement de mars 2020 a mis le monde en pause et a obligé de nombreux secteurs à passer leurs salariés en chômage partiel, celui de la sécurité privée a été moins touché avec « seulement » 10,3 % des effectifs impactés contre 42 % pour la propreté par exemple. Jusqu’à la mi-mai 2021, à la suite des 2ème et 3ème confinements, le secteur a connu une activité en dent de scie, avant de repartir à la hausse au moment de la reprise des activités culturelles. 

Le recours au pass sanitaire à l’été 2021 a complètement rebattu les cartes. Les entreprises de sécurité privée ont été particulièrement sollicitées alors que la profession était encore en recherche de 15 000 agents, comme l’expliquait Cédric Paulin, secrétaire général du groupement des entreprises de sécurité, au micro de Ouest France. Certains responsables d’entreprise de sécurité ont constaté  une hausse de 30 % de la demande et un besoin accru de recruter de nouveaux agents.

Les conditions pour devenir agent de sécurité sont les suivantes :

• Être majeur ; 
• Avoir un casier judiciaire vierge ; 
• Être détenteur de la carte professionnelle délivrée par le Conseil national des activités privées de sécurité.

Si une formation initiale diplômante permet d’accéder au métier, on constate néanmoins que la voie d’entrée privilégiée est celle de la formation continue des demandeurs d’emploi d’une durée de 175 heures.

Les dernières statistiques de Pôle Emploi pour le premier semestre 2022 font état de près de 40 000 postes à pourvoir dans le secteur de la sécurité privée dont près de 3 000 en Seine-Saint-Denis (en prévision des JO 2024 notamment). Mais au regard du nombre d’offres diffusées, pourquoi le recrutement d’agents est si difficile ?

En premier lieu, sont pointées du doigt les conditions de travail difficiles qui imposent aux agents des contraintes horaires atypiques, des expositions aux risques (pour leur vie avec des publics conflictuels mais aussi pour leur corps en raison des postures pénibles).
Le salaire est également remis en question car il se situe généralement au Smic ou légèrement au-dessus.
Enfin le troisième argument est celui de l’image que renvoie le métier, peu valorisé et avec de faibles perspectives d’évolution comme le précise une étude de Défi métiers. Le turn-over est alors très important et le métier est surtout vu comme un tremplin pour ensuite s’orienter professionnellement vers un autre secteur.

Pourtant, l’avènement des nouvelles technologies pourrait voir se développer dans les prochaines années un « binôme homme/robot » comme le précise Défi métier, sans pour autant que cela n’affecte les besoins d’emploi d’agents de sécurité. Ces avancées permettraient aux agents de s’acculturer un peu plus au numérique et de développer de nouvelles compétences. 

Bien que les perspectives soient réjouissantes, les acteurs du secteur ne peuvent se permettre d’attendre la mise au point de robots de sécurité pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre. Ils n’ont d’autre choix que de trouver des solutions dès aujourd’hui pour y faire face.

Pour répondre rapidement au besoin de recrutement des agents de sécurité, les entreprises de sécurité privée ou les agences de travail temporaire peuvent se tourner vers des outils RH digitalisés. La digitalisation des processus RH, qu’elle soit pour les candidats ou pour les recruteurs, représente un gain de temps et une sécurité juridique supplémentaire. Par exemple, le candidat peut signer son contrat en quelques minutes, depuis son mobile, et récupérer ses fiches de paie dans un espace en ligne personnalisé. Dans un contexte de fortes demandes de candidats, des solutions digitales qui diminuent les tâches à faible valeur ajoutée comme la création des contrats, la signature électronique ou l’onboarding permettent aux recruteurs de se concentrer sur la gestion des talents et de la mise en place de stratégies globales. 

Les effets des JO de Paris 2024 se font déjà ressentir et le besoin de personnel de sécurité est l’un des enjeux prioritaires des organisateurs. Déployer des outils RH digitalisés serait une solution pratique pour fluidifier la gestion des contrats des agents de sécurité.

Vous souhaitez mettre en place une solution facile et performante pour digitaliser vos processus RH auprès des candidats aux postes d’agents de sécurité privée ? Coffreo est là pour vous aider. Demandez le guide pratique ou une démo !