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securité privée interview GES

Interview avec Cédric Paulin, Secrétaire général du Groupement des Entreprises de Sécurité Privée

Clémence Guiot, Responsable contenu marketing - 24/07/23

(Mis à jour le 27/07/23)

La branche professionnelle de la Prévention-Sécurité rassemble près de 3 500 entreprises et près de 180 000 salariés pour un chiffre d’affaires de plus de 7 milliards d’euros. Le Groupement des Entreprises de Sécurité (GES) est le syndicat professionnel français des entreprises de prévention et de sécurité privée. Son Secrétaire général, Cédric Paulin, a accepté de répondre à nos questions.

Dans cette interview exclusive, Cédric Paulin, le Secrétaire général du Groupement des entreprises de Sécurité (GES) porte son regard sur le secteur de la sécurité privée, ses enjeux et ses évolutions. Missions clés du GES, médiatisation des acteurs de la filière à l’occasion des jeux olympiques Paris 2024, défis légaux, stratégie de digitalisation pour les entreprises, plongez dans l’univers passionnant de la sécurité privée

Quelle est la mission du GES ?

Le GES, en tant qu’organisation professionnelle représentative, a trois missions principales :

Tout d’abord, il veille à répondre à ses 220 adhérents et à les informer en permanence sur les évolutions législatives, sociales et économiques.


Ensuite, le GES a pour rôle de négocier avec les organisations syndicales de salariés sur les différents sujets relevant de la Convention collective nationale de la prévention-sécurité : conditions de travail, formation, rémunérations, temps de travail, classifications des métiers, etc.


Enfin, le GES est en dialogue constant avec l’Etat, notamment le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et le CNAPS, qui est un interlocuteur primordial pour perfectionner le secteur de la sécurité privée. Le ministère du Travail est également un interlocuteur avec lequel le GES est de plus en plus en lien.

Qu’est-ce qui rend le secteur de la sécurité privée si spécifique ?

Le secteur de la sécurité privée est spécifique car il s’agit d’une profession réglementée et concourant à la sécurité publique. Son accès et les modalités d’exercice des missions de sécurité privée sont dès lors très encadrés et contrôlés, bien davantage que pour d’autres secteurs. Mais en parallèle, évidemment, le secteur de la sécurité privée doit répondre de l’ensemble des obligations ou dispositions de droit commun.

 

De plus, la sécurité est un sujet sensible et rapidement médiatisé en France : les jeux olympiques Paris 2024 mettront en avant la sécurité privée comme jamais cela n’aura été le cas jusqu’à maintenant.

Quelles sont les tendances et les grands enjeux du secteur dans l’année à venir ?

Pour l’année à venir, le GES a pour ambition de généraliser l’utilisation de l’Indice des coûts de revient, afin qu’il entre dans l’usage (comme l’indice SYNTEC) lors de la négociation des contrats entre les clients et les prestataires de sécurité.

 

Également, le secteur attend plus particulièrement la mise en place d’une garantie financière. Elle existe dans d’autres secteurs tel que le travail temporaire, et a montré son efficacité. Pour cela, un vecteur législatif est nécessaire.

 

Enfin, les jeux olympiques de Paris 2024 sont le principal enjeu pour l’année à venir : l’accompagnement des adhérents, l’information du public, le dialogue avec les différentes structures de l’Etat concernées vont être au cœur de l’action du GES.

Est-ce que les entreprises de sécurité privée s’intéressent à la digitalisation des RH ? Quelle est leur maturité à ce sujet ?

Oui, car cette digitalisation permet une planification et un déploiement des effectifs plus rapides et plus optimaux, ainsi que plus proches des besoins clients et des situations opérationnelles parfois urgentes.

 

Les salariés eux-mêmes sont demandeurs car ils utilisent déjà les outils numériques dans d’autres contextes. Donc ils ne comprendraient pas que dans leur entreprise ça ne soit pas le cas.

 

Lire aussi : Comète et Coffreo : la digitalisation de bout-en-bout pour les sociétés de sécurité privée

Quels sont les avantages de la dématérialisation ? Pourquoi les entreprises de sécurité privée devraient-elles se lancer ou se perfectionner ?

Les avantages de la dématérialisation sont nombreux. La dématérialisation permet à une entreprise en complément de ses activités de sécurité privée de gagner en temps, en productivité, en innovation. Elle améliore l’expérience de ses clients et de ses collaborateurs.

 

Tendances entreprises sécurité

A quoi devraient-elles faire attention en digitalisation des processus ?

La digitalisation doit faire partie intégrante de la stratégie de l’entreprise. Il est important de faire cette transformation en formant correctement les salariés, notamment ceux qui sont amenés à gérer la planification. L’entreprise doit donc avoir un projet à long terme.

 

Lire aussi : Témoignage client, comment Torann France, société de sécurité, a choisi la solution Coffreo pour dématérialiser une partie de ses processus RH

Quels sont les points importants à prendre en compte en choisissant une solution de dématérialisation ?

Les points sensibles concernent principalement l’utilisation et la protection des données (RGPD oblige…). Chaque entreprise doit se demander quelles données collecter et transmettre, pour quels besoins, où les stocker, comment les sécuriser.

 

La confiance et la transparence dans l’utilisation et la protection des données sont nécessaires pour développer la dématérialisation en interne et auprès des clients. 

Quelle est la valeur d’une solution de dématérialisation comme Coffreo ?

 

La valeur d’une solution comme Coffreo est qu’elle prend directement en compte ces enjeux de protection des données, en même temps qu’elle cherche à aider les entreprises dans leur gestion RH. Elle apporte à la fois efficacité et garantie d’un bon usage, du respect de la législation pour les acteurs de la sécurité privée.

 

Pour résumer, un outil tel que proposé par Coffreo peut permettre :  

  • Un gain de temps et d’efficacité ;
  • Une réduction des coûts ;
  • De sécuriser les données ;
  • D’affirmer une démarche zéro papier.